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Jacques

MEN1, témoignage 2020

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Ne réfléchis pas trop

Ce témoignage a été enregistré dans le cadre d’une recherche sur les sciences des médias et de la communication de la VUB

K.S. 27/09/2020 

Jacques a 75 ans et vit dans un petit village de Flandre occidentale. Jusqu’à il y a cinq ans, il n’était jamais malade et pouvait profiter de la vie. Ce plaisir consistait à voyager, à jouer au football, à s’amuser et à bavarder avec ses voisins sur le banc commun dans la petite impasse au fond de la rue. Jacques a eu la chance de pouvoir prendre sa retraite tôt et de profiter des joies de la vie pendant 20 ans.

Cependant, il y a cinq ans, certains problèmes ont commencé à survenir comme des fluctuations de la glycémie et des arythmies cardiaques. S’en est suivi une période de grande peur et d’incertitudes. En effet, le problème de glycémie est persistant et influence la vie active que Jacques menait jusqu’à récemment. Après plusieurs mois et des dizaines d’examens, le verdict est tombé: NEM1. Le médecin traitant explique que cette maladie est une maladie héréditaire et alors Il devient clair pour Jacques et son épouse que plusieurs membres de sa famille ayant eu des symptômes sans jamais avoir été diagnostiqués, doivent avoir été porteur de la mutation.

Le père de Jacques est décédé d’un cancer du pancréas et l’une de ses nièces est décédée très jeune, mais l’hérédité n’a pas été discutée à l’époque. Maintenant, tout cela a changé et donc les enfants de Jacques ont reçu un test génétique. La préoccupation se situe désormais principalement chez les membres de la famille qui ont été diagnostiqués à un âge beaucoup plus précoce et qui sont obligés de se faire à l’idée d’être surveillés à vie.

Mais Jacques croit en la science et est convaincu que de nouvelles thérapies seront trouvées pour guérir les NEM1 et peut-être que la maladie ne fera plus de victimes. Entre-temps, il a été opéré du pancréas et plusieurs tumeurs ont été enlevées. Ultérieurement, d’autres tumeurs ont également été retirées de la glande thyroïde. Un scanner du pancréas est programmé tous les six mois et Jacques subit également un examen de suivi de l’hypophyse. Lorsqu’il parle des tumeurs du pancréas dans son entourage, cela provoque de la surprise, car la plupart des gens associent les personnes atteintes d’un cancer du pancréas à un mauvais pronostic. Ensuite, il faut donc expliquer qu’il ne s’agit pas de tumeurs normales, mais de tumeurs neuroendocrines et que ce n’est pas la même chose.

“Eh bien oui, tous les six mois il y a une prise de sang, pour laquelle je vais chez le médecin généraliste. Il est plus facile à joindre. Il faut prendre rendez-vous avec le spécialiste des mois à l’avance (Jacques).”

“Oui on vous dit que vous avez une telle maladie. C’était un choc énorme. Mais tout s’est bien passé. Et plus le temps passe, mieux c’est. Ce qu’il a fait entre-temps! Il travaillait encore sur le toit l’année dernière. Il grimpe encore sur l’échelle et dans la gouttière” (l’épouse de Jacques).

Pour le moment, Jacques va très bien, au point où la médication peut même être réduite. Jacques ne tarit pas d’éloges pour son médecin, qui a eu le bon réflexe de le référer à un endocrinologue. Et il est plus qu’enthousiasmé par ce dernier. En d’autres termes, il a une grande confiance en ses médecins et est heureux de pouvoir continuer à vivre une vie aussi active.

Il ne veut pas être trop préoccupé par la maladie. Il préfère faire de la randonnée en montagne en Autriche, car c’est sa vraie passion.

 

Special thanks to INCA to let us make use of the INCA-theme, developed by Weberest 
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